Les questions à se poser lorsqu’on est triste

Lorsque nous sommes tristes, il vaut la peine de se poser quelques questions pour comprendre pourquoi nous sommes tristes. Être triste est parfois parfaitement normal, il est inutile de chercher des explications que vous ne trouveriez pas.

Il y a des moments où il nous semble que la vie que nous vivons ne peut pas ébranler notre intérêt, et encore moins notre enthousiasme. Des moments où nous nous laissons simplement emporter par le courant, sans vouloir intervenir dans ce qui nous arrive.

D’autres fois, cependant, nous sommes conscients de la raison de notre tristesse ; qu’il s’agisse d’une perte, d’une déception ou d’un échec. La raison pour laquelle nous sommes tristes est si intense que nous ne pouvons penser à rien d’autre.

Il y a des moments dans la vie où être triste est inévitable. Dans d’autres, par contre, nous pourrions facilement nous en passer, mais nous ne le pouvons pas, car, sans savoir comment, nous continuons inconsciemment à nourrir notre tristesse.

Des questions à poser quand on est triste

Ai-je fait quelque chose dont je me sens coupable ?

Souvent, notre tristesse ne se dissipe pas, car la culpabilité qui la soutient ne se dissipe pas non plus. Ce qui est désagréable, c’est que souvent cette culpabilité est purement imaginaire, car elle ne correspond pas à un fait causé par notre responsabilité, mais plutôt à un fantasme que nous ne sommes pas capables d’identifier ni d’élaborer.

La culpabilité concerne souvent un événement qui a eu un effet négatif sur les autres et sur nous-mêmes. Nous nous reprochons le simple fait que nous ne pouvons pas digérer cet événement ou y remédier.

Ai-je été fidèle à mes souhaits ?

Une autre raison qui provoque la tristesse, surtout lorsque nous n’identifions pas une cause spécifique, est la dissonance. Pour une raison ou une autre, nous avons freiné nos désirs, nos rêves ou nos relations.

Cela génère un sentiment de profond malaise envers nous-mêmes. La tristesse dans ce cas va au-delà de la simple extériorisation de ce malaise intérieur. Plus que tristes, nous sommes en colère contre nous-mêmes. Nous nous sentons poussés par une ambivalence où nous voulons quelque chose, mais où nous obtenons autre chose.

Suis-je fidèle à mes convictions ?

Comme la précédente, cette question met en évidence la contradiction entre ce que nous pensons et ce que nous mettons en pratique. Parfois, par exemple, nous avons été témoins d’une injustice à laquelle nous n’avons pas pu faire face par peur, négligence ou insécurité.

Parfois, nous nous inclinions devant les idées de quelqu’un d’autre simplement parce que nous ne voulions pas aller à contre-courant. Au fond, nous savons que ces idées se heurtent à nos vraies croyances et nous ressentons une colère envers nous-mêmes. Comme dans le cas précédent, les reproches nous rendent tristes.

Ai-je bien mangé et bien dormi ?

Parfois, lorsque nous sommes tristes, ce n’est pas dû à nos émotions et à nos pensées. Il s’agit souvent d’un mode de vie trop mouvementée ou caractérisée par un manque de soins personnels. La fatigue et une mauvaise alimentation peuvent également conduire à un état de tristesse, surtout si celui-ci se prolonge dans le temps.

Le manque de repos affecte considérablement nos émotions. Le simple fait de ne pas dormir suffisamment nous amène à sortir d’un état d’indifférence et de nervosité vis-à-vis de tout ce qui nous entoure. De même, lorsque nous ne mangeons pas correctement, notre cerveau souffre, ce qui nous rend irritables et déprimés.

Qu’est-ce qui me ferait me sentir mieux ?

C’est peut-être la question la plus importante à se poser quand on est triste. Parfois, nous ne pouvons pas trouver la réponse tout de suite, même si elle est presque toujours là devant nous. Dans l’immédiat, des actions simples telles que respirer de l’air frais, faire une promenade ou s’éloigner d’un certain environnement aident beaucoup. À long terme, vous devrez peut-être changer d’emploi, résoudre des problèmes avec votre partenaire ou obtenir un soutien professionnel.

La tristesse en tant que telle n’est jamais bonne ou mauvaise. C’est une réalité que nous ressentons tous et que nous connaissons tous bien. Cependant, si elle se manifeste de manière récurrente, il est important d’en comprendre la cause. Il y a certainement quelque chose qui lutte pour remonter à la surface et le laisser monter pourrait nous remonter le moral.

La personnalité narcissique : comment la reconnaître ?
Le sport est la source du bonheur